Georges Desmaris, 80 ans, réside à Senozan outre Saône. Originaire de Chevroux, il participait le 20 janvIer dernier, pour la 7ème fois au fil des décades, à la fête des classes et le discours qu'il a fait au monument aux morts étant resté assez énigmatique pour les jeunes écoliers de 10 ans, présents eux-aussi à la cérémonie, il est venu en classe lundi, à l'invitation du directeur, Laurent Bellenguez, pour expliquer davantage.
Après avoir répondu aux questions de Léa, Enzo, Océane, se demandant qu'est-ce qu'un conscrit ? Qu'est-ce qui a changé dans la commune ?...Georges Desmaris a évoqué sa situation personnelle, à 20 ans, en 1958, celle d'aîné d'une fratrie de 10 enfants, devenu très tôt soutien de famille à la mort brutale de son père exploitant la ferme du hameau de Fromental et contraint par-dessus le marché à effectuer 14 mois de service militaire en Algérie, alors en pleine lutte pour son indépendance...
"Mon père m'avait appris à tenir un manche de pelle et de pioche, là-bas on m'a appris à tenir un "manche" d'une toute autre sorte!" Et de souhaiter de ne jamais se servir de ce "manche" à ces jeunes conscrits.
Note: Ce manche, c'est un fusil!
Georges Desmaris (à droite) et les élèves de Laurent Bellenguez.
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